Le projet “Des corps en accord” se décline en plusieurs phases.
 
  • Cela passe par l’analyse des réponses à un questionnaire préalablement mis à la disposition de toutes les personnes désireuses de participer au projet. En ayant une idée des connaissances et postures des soignants par rapport à la sexualité, la matière mobilisée peut être adaptée afin de valoriser les éléments déjà acquis et de répondre au mieux aux éventuelles difficultés.

  • Loin du cliché des jeux de rôles parfois traumatisants, il s’agit ici de se rencontrer autour de situations vécues -ou non-, couronnées de succès -ou non- afin de s’offrir un temps de réflexion a posteriori. Il n’est pas question de blâmer, mais plutôt de prendre le temps de comprendre les dynamiques et les mouvements, qu’ils soient professionnels ou personnels, parfois inconscients, qui guident les pratiques soignantes.

    La littérature scientifique met en évidence les impacts positifs de rencontres répétées plutôt que ponctuelles : ceci permet des déconstructions et prises de conscience progressives ainsi qu’un meilleur ancrage de nouvelles connaissances. Cela permet également un écolage et une valorisation de chaque étape de progression. En outre, des groupes restreints offrent des temps plus importants pour approfondir, avec bienveillance et respect des limites individuelles, les réflexions de chacun. Les rencontres durent environ 2h et un intervalle d’un mois entre chaque rencontre est proposé. Le nombre de rencontres maximal n’est déterminé que par les besoins et les volontés des participants. Les créneaux seront à définir ensemble, afin que cela n’entrave ni la qualité des soins dispensés ni la vie privée de chacun.

  • Ceci est basé sur le fait que le travail en équipe permet parfois de lever l’angoisse de réponse absolue ou de crainte de ne savoir quoi dire qu’un soignant pourrait ressentir.